vendredi 22 juillet 2011

Qui mène une vie sans reproche ne verra pas les fantômes frapper à sa porte la nuit venue 平時不做虧心事,半夜不怕鬼敲門


Beaucoup de temps s'est écoulé depuis le dernier post et je m'en excuse. Une belle masse de travaux de traduction et un emploi du temps de fourmi qui ont cruellement amputé sur le capital temps Achéron. Ceci dit, la compilation des documents sur Shanghai a bien avancée, reste à modéliser tout ça sous forme d'un ouvrage complet.
La littérature fantastique chinoise du XIXe regorgent d'idées assez effroyables et souvent assez proche de la notre dans les thèmes abordés (amours tragiques, vengeance et sombres secrets enfouis dans les limbes du passé...) : nipponophiles, vous risquez de souffrir, car une bonne partie de Yokkai des mythes japonais tirent souvent leurs origines d'un conte chinois.
Le climat politique permettra également de faire jouer des intrigues assez intéressantes, notamment sur les relations Chine/Occident, ce qui permettra à nos courageux PJs de pouvoir connaître l'angoisse des premiers envoyés occidentaux souvent très mal vue après les guerres de l'opium et de croiser le chemin de quelques aventuriers louches, venu profiter de la chute l'Homme Malade de l'Asie (surnom de la Chine de l'époque) pour tirer les marrons du feu.
On s'y familiarisera avec de nouveaux Dons surnaturels typiquement chinois, ainsi que quelques profils types inédits à exploiter.

Entre temps, la rédaction d'articles devrait reprendre en Août, notamment la suite de celui concernant le spiritisme.
Le fameux bonus sur l'Utilisation des Sciences Divinatoire devrait être publié tout bientôt dans les pages du numero 5 du Maraudeur, histoire de vous permettre d'utiliser au mieux ce qui ne semblait pas clair pour certains, notamment sur la cartomancie.

Pour patienter, je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans les Chroniques de l'Etrange, de Pu Song Ling, dont l'adaptation la plus célèbre (et la plus libre aussi), Histoires des Fantômes Chinois, fut portée à l'écran par Tony Ching en 1987.
En attendant, si vous entendez gratter à la porte, faites votre mea culpa avant d'ouvrir, on est jamais trop prudent...